Les cadres de la douane togolaises renforcent leurs capacités
depuis ce mardi sur les méthodes d’identification et de contrôle des substances
appauvrissant la couche d’ozone. Ils sont en atelier de de deux (02) jours à
l’initiative du ministère de l’environnement et des ressources forestières avec
l’appui de ses partenaires notamment le Programme des nations unis pour
l’environnement (PNUE).
La protection de la couche d’ozone constitue une urgence de l’heure. Cette partie de
l’atmosphère subie de plein fouet le
phénomène de l’amenuisement depuis quelques années due à l’utilisation intense et
inappropriée des hydro chlorofluorocarbones (HCFC). Dans la perspective de
conjurer la vulnérabilité des populations
face aux méfaits des substances nocives à la couche d’ozone, sur
l’environnement et la santé humaine, le gouvernement togolais s’est engagé au
côté de la communauté internationale à la mise en œuvre des plans et programmes
d’élimination progressive des HCFC et HFC. La matérialisation de cet engagement
est la ratification le 25 février 1991 du Protocole de Montréal et de la
Convention de Viennes.
Les travaux de cet atelier qui se déroule du 13 au 14 février
entrent donc dans le cadre de la mise en œuvre du Protocole de Montréal avec
pour cible les agents de la douane. Depuis 2004, le ministère de
l’environnement collabore avec la douane togolaise dans la lutte contre
l’entrée dans le pays des substances appauvrissant la couche d’ozone. La douane
est l’institution la mieux indiquée pour ces cas de contrôle puisqu’elle est en
première ligne au niveau des postes frontières (terrestres, maritimes,
aériennes)
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