« Elle nous parle ». Depuis quelques heures, on connait l’auteur de ce message et ses motivations. « Elle », c’est la rivière Eké qui traverse la ville d’Atakpamé d’est en ouest sur près de dix kilomètres. Elle est touchée de plein fouet par un grand désastre environnemental ces derniers temps, et il va falloir agir.
La
rivière Eké, alimentée par quatre affluents qui prennent leur source dans les
collines voisines, perd peu à peu de son originalité. Et pour cause, des
habitants et riverains ont transformé le cours d’eau, jadis limpide, en un
réceptacle d’ordures par des pratiques malsaines et polluantes.
Face
à cette situation, Florence Kouigan, la maire de la ville a lancé une campagne
de sensibilisation originale menée depuis plusieurs semaines.
« Ce
scandale environnemental doit cesser », a-t-elle martelé.
La
rivière tirerait son nom de l’un des nombreux dialectes du milieu, le Woudou,
voisin de l’Ewe, et dans lequel Eké désigne le sable en référence a1 celui que
charrie la rivière dans son lit reposant sur un fond rocheux.
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