Le programme, déjà arrivé
à terme, poursuivait trois (03) objectifs : le renforcement du cadre de
pilotage du secteur de la justice ; l’amélioration de l’accès au droit et
au service public de la justice ; la lutte contre l’enrichissement
illicite et la corruption. Qu’est-ce qu’il a réussi à changer après les six (06)
années d’exécution (2014-2020) ?
Le PASJ,
financé à 6,2 milliards de francs CFA, a été subdivisé en deux (02)
volets pour une mise en œuvre résiliente : le volet justice qui s’est
chargé des formations à l’endroit des acteurs intervenant dans le système
judiciaire, et le volet corps de contrôle.
Ils ont
facilité le renforcement du pilotage du secteur judiciaire et l’informatisation
des chaînes judiciaires ; l’amélioration du cadre normatif et de l’accès au
droit et à la justice des populations ; le renforcement des capacités du
personnel à travers des missions d’étude (1 217 personnes formées dont 210
femmes), l’amélioration du cadre de vie des détenus (assainissement des
prisons, recrutement du personnel de cuisine et réhabilitation des infirmeries)
; la mise sur pied de la police judiciaire ; l’achat d’équipements
informatiques et de matériels roulants modernes.
Le programme
a également offert une meilleure connaissance du droit à la population
togolaise, amélioré la justice juvénile, renforcé le contrôle du travail des
magistrats. En outre, il a permis de construire, réhabiliter et équiper des
infrastructures judiciaires.
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