Cette
rencontre d’échange qui a réuni 27 acteurs de la chaîne pénale et de la société
civile, avec le soutien financier de l’Union Européenne (UE) a permis de jeter
les bases d’un système carcéral au Togo. Différentes options ont été explorées,
et à la fin des 3 jours, les meilleures pistes possibles pour l’amélioration de
la situation au Togo ont été proposées aux autorités du pays. Les sujets
ont porté sur la détention, l’accès à la justice et production d’un document de
base afin de consolider la politique carcérale au Togo.
Plusieurs
communications ont été faites entre autres :
_ Covid19
et respect des règles minimales en matière de détention : Obligations pour les
États et rôle de la société civile,
_ Etat
des lieux de la gestion des prisons togolaises : entre surpopulation et respect
des droits des détenus : défis et perspectives au regard de la covid19 ;
_ Quelle
stratégie pour la lutte contre la surpopulation carcérale au Togo : enjeux et
bonnes pratiques ;
_ Quelles
stratégies pour accompagner le gouvernement dans la mise œuvre de la
recommandation 25.a du Comité contre la Torture (CAT) relative à la fermeture
définitive de la prison civile de Lomé ;
_ Quelles
responsabilités des acteurs impliqués /parties prenantes pour la réussite de la
politique carcérale au Togo.
Partant
sur la base des constats faits par le CAT, depuis 2015, le budget de
l’administration carcérale n’a connu aucune augmentation. Pis, les milieux de
détention se caractérisent par l’insalubrité, le manque d’aération, de lumière,
de nourriture limitée à une quantité insuffisante, de peu d’activités
récréatives ou formatrices visant la réhabilitation en détention.
Ainsi, c’est dans le souci d’accompagner l’Etat dans ses efforts de mise en œuvre des recommandations du comité contre la torture (CAT) en lien avec le système carcéral, la lutte contre la torture et les mauvais traitements, que cette rencontre est intervenue, avec la participation, de Ghislain Koffi Nyaku, Directeur exécutif du CACIT, des acteurs des ministères de la justice et de la sécurité, ainsi que ceux de la société civile.
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