Le
25 mars dernier, lors du sommet des chefs d’État de la Cedeao à Accra la
capitale ghanéenne, l'organisation se disait inquiète de la situation en Guinée
et avaient demandé la libération sans délai et sans condition de
l'ancien-président Roch Marc Christian Kaboré.
Depuis
le coup d'Etat du 24 janvier, le président Kaboré est placé en résidence
surveillée à Ouagadougou.
"Sur
les préoccupations liées à l’ancien Président du Faso, le gouvernement du
Burkina Faso tient à rassurer la Commission de la CEDEAO ainsi que toute la
communauté internationale, que depuis un peu plus de trois semaines, des
concertations ont été initiées au niveau national et se poursuivent dans
l’optique d’aboutir au retour de l’ancien Président dans une résidence
familiale de son choix tout en garantissant sa sécurité." a affirmé le
porte-parole du gouvernement du Burkina Faso, Lionel Bilgo, lors d'une
conférence de presse.
S’agissant
de la transition, la CEDEAO a demandé à recevoir un calendrier le 25 avril,
mais les autorités burkinabés, ont rejeté cette échéance. Selon le porte-parole
du gouvernement, la durée de la transition, a été adoptée de façon consensuelle
durant les assises nationales du 28 février. Cette durée est de trois ans.
"(...)Le
gouvernement du Burkina Faso ne subit qu'un seul délai. Celui de bien faire les
choses, celui d'agencer son action conformément aux réalités du terrain, en
toute objectivité avec la plus grande prudence et le plus grand réalisme
possible. Ce qui nous dicte notre action, c'est vraiment le terrain, c’est
vraiment l'opérationnel, et c'est le contexte dans lequel le Burkina Faso est
plongé" souligne le porte-parole.
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