Le
syndicat des enseignants du Togo (SET) s’est
engagé depuis un moment dans un bras de fer avec les autorités (celles-ci l’estimant
illégal d’ailleurs NDLR). Malgré l’exclusion du corps de 137 enseignants et
remis à la disposition de l’administration générale après « une grève non
autorisée », le regroupement vient de lancer un nouveau mot d’ordre de cessation de travail de 4 jours sur tout le
territoire à compter de ce lundi 4 avril 2022.
La
semaine passée, l’on a vu des images montrant les élèves qui circulaient dans d’autres
écoles pour faire sortir d’autres élèves au nord du pays. D’autres apprenants
réclamaient même le retour de leurs enseignants exclus. La même scène semble se
reproduire ce matin dans certains quartiers de Lomé, notamment à Gbényédji
selon nos confrères du site Flash info.
Face
à tous ces mouvements d’humeur qui sont de nature à perturber les cours,
surtout pendant ces moments d’examen de fin de trimestre, l’on se demande à
quel sort seront voués les élèves, car c’est eux les véritables perdants de ce
bras de fer entre enseignants et gouvernement.
La
baisse de leur niveau en est une des conséquences. Pas que ça.
Mais qui pour siffler la fin de la récréation dans ce secteur?
On apprend ce matin par nos confrères de 24 heures info que le ministre des enseignements primaire et secondaire a décidé de la fermeture provisoire de l’établissement du lycée de Gando ( au nord Togo) jusqu'à nouvel ordre.
Cette décision fait Suite à la manifestation des élèves de cet établissement scolaire jeudi 31 mars dans la ville pour exclusion de leur seul enseignant de philosophie pour avoir suivi une grève illégale.
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