Au Togo, la rentrée scolaire d’après les congés de Pâques va rimer avec des mouvements de déblayage dans le secteur de l’éducation. Le syndicat des enseignants du Togo (SET) a appelé à une nouvelle grève de trois jours à compter de mardi 19 avril. Pour l’instant, l’on observe un calme qui ne dit pas son nom du côté des autorités. Qu’est-ce que ce silence augure ? On n’est sait pas trop.
C’est
un nouvel épisode qui s’ouvre demain dans le feuilleton et bras de fer qui
oppose les enseignants au gouvernement. L’année scolaire en cours est depuis un
moment émaillée de mouvements de grève auxquels les autorités, en occurrence les
ministres des enseignements primaire et secondaire et son collègue de la
fonction publique, répondent par des sanctions qui sont allées jusqu’à l’exclusion
de 143 enseignants de leur corps et leur mise à disposition de l’administration
publique.
Jusqu’à
preuve du contraire, cette fois ci, on n’a pas encore eu de réaction des deux
membres du gouvernement qualifiant de nouveau d’illégal le SET et son mot d’ordre
de grève. Ont-ils appris la leçon de leurs précédentes déclarations qui, ont
été « mal perçue » par l’opinion publique ? Ou s’agit-il d’une
simple stratégie d’observation ?
La
question qui est sur toutes les lèvres aujourd’hui est celle-ci : qu’adviendra-t-il
à l’issue des trois jours de grève ? Le gouvernement aura –t-il de nouveau
les mains lourdes contre les grévistes ou va-t-il laisser passer la rage ?
les heures à venir nous en diront plus.
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