Dans un communiqué parvenu à
notre rédaction, le COVISCA dénonce la lettre ouverte écrite par les
responsables des sociétés de trading derrières les barreaux depuis quelques mois,
demandant la clémence au président de la République pour favoriser leur libération afin de permettre le remboursement des fonds
collectés au cours des années 2020 et 2021. Le collectif dit s'indigner de ce nouveau
développement du dossier.
En effet, le COVISCA reste inquiet par rapport aux garanties dont disposent les responsables pour rassurer le gouvernement et les victimes. « De quelle garantie concrète disposent ces traders derrière les barreaux pour rassurer les victimes et le gouvernement du remboursement de leurs dus une fois sortis de prison ? Qu’en est-il de l’existence de l’actif (capital) qui devra servir au remboursement ? », s'est demandent les victimes.
Malgré l’arrêté pris par le
ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya en mars 2021 « exigeant
le remboursement immédiat et sans délai des fonds desdits capitaux…force est de
constater que les responsables de ces sociétés n’ont pas respecté cette
décision du gouvernement, jusqu’ à ce qu’ils ne soient interpelés en octobre
2021 », rappelle l’association des victimes dans le communiqué.
«La cause des traders écroués serait-elle plus importante pour le Chef de l’Etat, que celles des milliers de victimes, qui, aujourd’hui sont dans une situation de désespoir total ? », s’interroge le COVISCA.
Au regard de tout ce qui précède, le collectif demande au président de la République Faure Gnassingbé de « privilégier l’intérêt des victimes qui aujourd’hui sont exposés à tout risque (poursuite des créanciers, vulnérabilités sanitaires, crises dans les ménages...) ».
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