Cette
visite selon le ministre a pour objectif de jeter les jalons d’une nécessaire
sécurisation foncière des sites historiques considérés comme patrimoine
culturel de la Région visitée. Il s’agit pour lui d’un enjeu très important à
prendre en compte pour le développement d’une offre touristique de qualité
comme attendue par la feuille de route gouvernementale à l’horizon 2025
notamment dans son projet 19 dont le ministère de la culture et du tourisme est
en lead.
Ainsi,
à Yohonou, localité située à une trentaine de kilomètres de la ville de Vogan,
le ministre a constaté de visu le caractère exceptionnel de ce site dénommé «
Marteau d’Afrique » et a jugé utile d’explorer urgemment la possibilité de sa
mise en tourisme afin que les populations locales puissent bénéficier
d’éventuelles retombées financières pour un développement économique local.
En
effet, le marteau de Yohonou, œuvre très imposante et mystérieuse par le tronc
d’arbre qui est logé en son cœur, est long de 5 mètres avec un poids de 19,5
tonnes. Il est une œuvre de la collaboration germano togolaise dans le village
de Yohonou qui a une vielle et solide réputation en matière de forge. Vu
l’intérêt que les populations locales y accordent, le ministre de la culture et
du tourisme estime que la valorisation à des fins touristiques de ce site
contribuera sûrement à la création de richesse dans le milieu et au-delà pour
tout le pays.
A
Agbodrafo, la maison des esclaves encore appelée Wood Home et le puits des
enchaînés (Gatovoudo) ont retenu l’attention du ministre et sa délégation.
Dans
cette localité, le ministre a d’abord tenu une séance d’échanges et de travail
avec les autorités locales en l’occurrence, le préfet, le maire de la commune
Lacs 3, des députés de la zone, les chefs traditionnels et les familles autour
desdits sites. Il s’agissait pour lui de faire comprendre à toutes les parties
prenantes l’engagement de l’Etat à mettre tout en œuvre pour rétablir
l’histoire liée à la traite négrière au Togo et de reconstituer la part de
notre pays dans la chaîne de l’esclavage de la côte ouest africaine. Cette
vision du gouvernement a été accueilli favorablement par les autorités locales
et les populations locales qui ont donc convenu d’un délai d’un mois pour la
définition définitive du statut de ce patrimoine pour lequel les litiges
fonciers ont longtemps ralenti la valorisation.
Après
cette séance, le ministre a pu constater sur ces sites l’état de délabrement
avancé des bâtis et a réitéré l’engagement du gouvernement à dynamiser et à
pérenniser le passé colonial de notre pays
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