L’invasion, dimanche 8 janvier, des lieux de pouvoir de Brasilia, la capitale brésilienne, par des partisans de l'ancien président Jair Bolsonaro, une semaine après l'investiture de son successeur, Lula, remet en jeu la question de la démocratie. C'est une histoire qui nous rappelle ce qui s'est passé le 6 janvier 2022 au capitole aux Etats-Unis.
Si les forces de l'ordre fédérales semblent avoir repris le contrôle de la situation, ces dernières heures, le Brésil est sous le choc. L'attaque laisse dans son sillage des lieux totalement dévastés, les fenêtres des bureaux du palais présidentiel brisées, le mobilier du Congrès détruit, et les fauteuils de la Cour suprême renversés, par des individus habillés aux couleurs du drapeau brésilien.
A ces actes de "vandalisme" commis par des "bolsonaristes radicaux" le nouveau président Lula a promis de répliquer en faisant arrêter les auteurs de ces saccages, mais également les groupes qui les ont financés. "Nous allons trouver qui ils sont, et les traduire en justice", a réagi le chef de l'État.
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