Quatre mois après l'arrivée du capitaine putschiste Ibrahim Traoré à la tête du pays, les autorités de transition avaient annoncé le 23 janvier vouloir mettre fin à l'accord militaire avec la France. Elles comptent sur un "sursaut patriotique" des Burkinabè pour combattre le jihadisme, tout en appelant au soutien matériel de leurs alliés.
«Mardi (...) nous avons reçu formellement la dénonciation, par le gouvernement burkinabè, de l'accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays. Conformément aux termes de l'accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite», a déclaré à l'AFP le ministère français des Affaires étrangères, en assurant que la France «respecter(ait) les termes de cet accord en donnant suite à cette demande.
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