Des responsables militaires et administratives occidentaux commencent à ne plus croire à une "victoire militaire " de l'Ukraine, même si le président français Emmanuel Macron a indiqué tout récemment qu'ils vont aider Kiev à cette fin.
Le premier est un haut cadre de l'armée ukrainienne. Il s'agit de Kyrylo Budanov. Le chef du renseignement militaire a déclaré il y a quelques jours (source BBC) ceci : "La situation est juste coincée, ça ne bouge pas. Nous ne pouvons pas battre les russes, mais ils ne peuvent pas non plus nous battre", a-t-il déclaré avant de réclamer de nouvelles armes.
Aux Etats-Unis (principal allié de l'Ukraine), le chef d'Etat-major général des forces armées américaines est sur la même longueur d'onde. Selon le plus haut responsale militaire, les hommes de Volodymyr Zelensky auront du mal à gagner la guerre sur le terrain. "La tache militaire consistant à chasser physiquement les russes de l'Ukraine est très difficile. Et cela ne va pas se produire dans les deux prochaines semaines, à moins que l'armée ruisse ne s'effondre complètement. Ce qui est peu probable", a indiqué le Général Mark Milley il y a dix jours.
Il ajoute "la probabilité d'une victoire militaire ukrainienne définie comme le fait de chasser les russes de toute l'Ukraine, y compris ce qu'ils définissent ou revendiquent être la Crimée, est pas élevée militairement parlant".
Cette opinion, pourrait s'entendre comme un appel à un réel dialogue pour mettre fin à la guerre. Ce qui lui ui a valu d'ailleurs un recadrage de la part du président Joe Biden.
Même en France, cette analyse est partagée par des hauts cadres de l'armée, à l'instar Général Pierre de Villiers, ancien chef d"Etat-major de l'armée.
Pour rappel, la Russie a envahie l'Ukaine le 24 février 2022, dans le cadre de ce qu'elle a appelé "opération militaire spéciale". Moscou contrôle actuellement près de 20% du territoire ukrainien.
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