La nouveauté
est que, ce code du cinéma et de l'image animée (227 articles répartis en 10
titres) prévoit la création du centre national du cinéma et de l'image animée
pour rendre plus compétitive l’industrie cinématographique au Togo. Il s’agit d’un
organisme public national doté de la personnalité morale et de l’autonomie
financière.
L’adoption
de cette loi qui ouvre une nouvelle ère, s’est déroulée en présence du ministre
de la culture et du tourisme, Kossi Gbényo Lamadokou, commissaire du
gouvernement, des promoteurs et réalisateurs du septième art.
En effet,
la promotion des industries culturelles en général et du cinéma en particulier
peine à être concrétisée, en dépit de nombreux efforts du gouvernement, faute
d’un cadre juridique approprié.
Cette
loi est donc une grande nouveauté dans l'arsenal juridique togolais. Elle
ambitionne de protéger la créativité des acteurs, des artistes et de toute personne
impliquée dans l'acte de création cinématographique. Il s’agit, de doter le
secteur du cinéma d’un cadre juridique et économique dynamique, attrayant pour
être en phase avec la politique culturelle et le plan stratégique de l’action
culturelle couvrant la période 2014-2024 adoptés en mars 2011.
Le
ministre de la culture et du tourisme, Kossi Gbényo Lamadokou, a témoigné sa
gratitude à la Représentation nationale pour sa disponibilité, laquelle a
permis d’adopter cette loi qui a vocation à régir le code du cinéma et de
l’image animée.
« En
permettant à notre pays de se doter de ce code, vous venez de concrétiser la
volonté des plus hautes autorités du pays sous le leadership du Chef de l’Etat,
Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, de faire de ce secteur, une
véritable industrie culturelle, un catalyseur qui permettra notamment, aux
cinéastes de s’extérioriser tant au plan national qu’international. Nous
saluons la contribution pertinente des députés depuis l’étude jusqu’à
l’adoption de cette loi ».
Pour
la Présidente de l’Assemblée nationale, le projet de loi adopté inaugure un
nouveau départ pour le cinéma et l’image animée.
«
Une industrie cinématographique dynamique et performante ne peut que contribuer
au raffermissement de la cohésion nationale, de la paix et de la sécurité dans
notre pays, épine dorsale de la vision du Président de la République, Son
Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé. J’ose espérer que l’adoption du
présent projet de loi ouvre une nouvelle ère aux promoteurs et réalisateurs du
septième art afin de tirer meilleur profit de l’industrie cinématographie
togolaise ».