« C'est
avec une grande tristesse que j'ai appris le décès de l'humoriste Kenou Komla
dit Agbamekanoum, l’un des garants de l’héritage du Concert party. En ces moments difficiles, je tenais à faire part de mes sincères condoléances à sa
famille biologique et artistique », a tweeté le ministre de la culture Kossi
Gbényo Lamadokou.
03 avril 2022
28 mars 2022
L'acteur est monté sur scène dimanche soir en pleine cérémonie des Oscars pour frapper au visage l'humoriste Chris Rock, qui venait de faire une blague sur sa femme, Jada Pinkett Smith.
Un geste qui a provoqué la stupeur et les détournements. Furieux, Will Smith est monté sur scène dimanche 27 mars en pleine cérémonie des Oscars pour frapper au visage l'humoriste Chris Rock. Le présentateur venait de faire une plaisanterie sur l'épouse de Will Smith, Jada Pinkett Smith en comparant ses cheveux, coupés à ras, au crâne rasé de Demi Moore dans le film A Armes égales de Ridley Scott (1997).
La gifle a suscité de nombreux mèmes sur les réseaux sociaux, certains internautes détournant le geste de l'acteur, d'autres les réactions des acteurs présents dans la salle.
Quelques temps après, Will Smith remonte sur scène pour recevoir son Oscar de meilleur acteur dans le film consacré aux soeurs WILLIAMS. L'acteur a saisi l'occasion pour s'excuser.
Article rédigé pa
24 février 2022
C’est un agriculteur
d’origine togolaise, installé dans les Alpes-Maritimes à 1200 mètres d’altitude.
Sa passion, le champ c’est à dire la terre mais aussi le chant, la musique.
Avec son chapeau de cow-boy
et ses bottes, seul dans son champ, Peka cultive souvent en chantant. Cet amour
pour le chant l'anime tellement que le paysan biologique décide de sortir son
premier album. Un voyage intime intitulé
« Kokoriako ».
« Le
champ et le chant sont mes deux passions. Mon champ est une œuvre d’art, un opéra
à ciel ouvert. Par mon champ et par mes chants, je veux inviter le public à
voyager avec moi. Je chante pour mettre
en valeur notre métier de la terre et donner envie à la jeunesse de prendre le
relais », explique Pierre Koffi.
Selon
l’agriculteur-chanteur, cette passion de faire la musique date de plusieurs
années. « Je chante depuis tout petit. Je suis né avec un palais ouvert, c’était très
difficile de prononcer les mots, d’articuler les phrases. Pour éviter les
regards des autres, les moqueries, je me suis refugié dans le chant »,
confie- le candidat en lice au poste de la Présidence de la Fédération Régionale des Agriculteurs
Biologique de la Région Sud "Région Provence Alpes Côte d'Azur", dans le cadre des élections d’Avril 2022.
Pour sa première sortie
musicale, l’artiste lance un album-portrait composé de treize (13) titres aussi
intéressants les uns après les autres. Des morceaux qui parlent de la réalité
de la vie et à travers lesquels, il veut rendre aussi un hommage à La Sagne, son village d’accueil.
Ayant quitté le Togo pour se former en France, Pierre Koffi Alanda deviendra français par engagement. Diplômé et spécialisé
en arboriculture et en maraîchage bio, il reprend l’exploitation de son maître
de stage, dans les Alpes-Maritimes pour créer sa propre ferme « ALANDABIO »,
après des études en Sciences sociales à l’université de Toulouse. Péka
avait promis à son maitre de lui succéder s’il ne trouvait pas de repreneur. Amoureux
de son village, il veut rendre ce qu’il a reçu. Pierre Koffi Alanda est un
homme d’engagement, dans sa vie privée et dans sa vie professionnelle.
Par ailleurs, il est entre
autre le vice-président et administrateur de l’association des Agriculteurs
biologique des Alpes-Maritimes 06 (Agribio6). Pierre Koffi Alanda est également
administrateur de la Fédération Régionale des Agriculteurs Biologique de la
Région Sud. Pour lui, le travail de la
terre est noble et il le magnifie. Dans sa ferme, le paysan cultive une trentaine de légumes.
Il précise : « je ne cultive pas que les légumes, je
cultive aussi le lien social. C’est à mon tour de redonner ce que j’ai reçu aux
habitants de mon territoire. Que ce soit les stagiaires, les vacanciers ou les
habitants qui sont là depuis plusieurs années. Le métier de la terre est un
travail qui crée naturellement un lien et même si je viens de loin, le fait
même de cultiver les terres des ancêtres des habitants du village qui m’a
accueilli, cela a été un lien naturel ».
Kokoriako,
son premier album musical, disponible sur les plateformes de streaming est
sortie le 4 février 2022. Prochaine étape, les concerts !
18 février 2022
Ledit
fonds a été créé par la loi n°2021-018 du 29 septembre 2021 et son
opérationnalisation nécessite la rédaction du texte réglementaire portant son
organisation et son fonctionnement. Le ministère chargé de la culture s’y attèle
déjà et a voulu recueillir les propositions et besoins des professionnels du 7e
art afin que le FoNSICA qui sera mis en place soit le plus inclusif possible.
Fidèle à sa démarche participative, dès sa nomination à la tête du ministère de la culture et du tourisme, Dr Kossi Gbényo LAMADOKOU, s’est dit fondamentalement convaincu qu’il est primordial et légitime de donner la parole aux premiers bénéficiaires de cette initiative afin qu’ils puissent s’exprimer et participer, dans un esprit collaboratif, au parachèvement du processus.
Durant
deux jours, les participants auront à débattre de la forme juridique du fonds,
de ses objectifs et de ses domaines d’intervention ainsi que des entités
éligibles et des modes d’octroie des financements.
La création du FoNSICA est motivée par l’engagement du gouvernement de renforcer et de d’autonomiser le sous-secteur du cinéma, afin de favoriser l’émergence de véritables industries culturelles et créatives, pourvoyeurs d’emplois et de richesse. Selon le ministre de la culture et du tourisme, la promulgation de la loi portant code du cinéma, quelques jours après son adoption à l’Assemblée nationale, est un message fort, de l’attention toute particulière que le Président de la République, Faure Essozimna GNASSINGBE, porte aux acteurs du secteur dans la perspective de leur assurer un accompagnement permanent et en leur offrant un cadre propice à la création des œuvres de l’esprits desquels ils doivent vivre dignement.
08 février 2022
Pour
cette première journée il s’est rendu, en compagnie du préfet de Pagouda à
l’hôtel Pagouda tombé totalement en ruines et fermé depuis l’avènement de la
pandémie.
Pour Dr Lamadokou, il urge de mettre à profit tout le patrimoine de l’Etat dans la démarche de développement d’une offre touristique de loisirs comme indiqué par le projet prioritaire de son département dans la feuille de route gouvernementale à l’horizon 2025.
04 février 2022
Après
neuf années de fonctionnement, il était nécessaire de faire un bilan des
résultats obtenus afin de proposer de nouvelles orientations adaptées aux
besoins des bénéficiaires. C’est dans cette optique que le ministre LAMADOKOU,
conformément au projet prioritaire de son département dans la feuille de route
gouvernementale, a mis en place une commission pour réfléchir sur les réformes
à opérer pour que ce dispositif soit véritablement pourvoyeur d’emplois, de
richesse et de croissance économique du pays. Ce sont les conclusions des
travaux de cette commission qui ont été présentées aux acteurs culturels ainsi
qu’aux personnes ressources invitées à cette séance.
Avec
la réforme envisagée, le Fonds d’aide à la culture changera de dénomination
pour devenir Fonds national de développement culturel (FNDC) et son champ
d’actions sera élargi.
La
modification du décret portant attributions, organisation et fonctionnement du
Fonds prévoit également le renforcement de sa gouvernance et la diversification
de ses ressources financières.
Dans son mot de clôture, le ministre de la culture et du tourisme a rassuré ses interlocuteurs sur son engagement à prendre en compte toutes leurs propositions et commentaires et a réaffirmé sa détermination à faire des artistes et promoteurs culturels, des partenaires privilégiés dans l’élaboration des politiques et programmes du secteur. « C’est à vous qu’est destiné le fonds et il serait inadmissible de ne pas vous associer dans cette dynamique », a-t-il déclaré.
22 janvier 2022
L’objectif
visé par cette rencontre est de partager les informations pour une meilleure
compréhension de l’approche genre par les acteurs du secteur culturel et
touristique en l’occurrence :
–
Les membres de la cellule focale du ministère de la culture et du
tourisme,
–
Les responsables des différentes structures du ministère de la culture et du
tourisme,
–
Le syndicat de tenanciers des bars,
–
Les représentants des associations des hôteliers, restaurateurs et cuisiniers
et
– Les représentants des associations artistiques et culturelles.
Dans
son intervention, le directeur de cabinet Mr KPAYE Koffi Bakayota a félicité la
cellule pour l’organisation de cette rencontre et a souligné que la question du
genre se pose dans tous les secteurs d’activités de la vie et mérite d’être
traitée avec une attention particulière afin d’atteindre un développement
durable.
Pour
la mise en place de cadres de promotion du genre, le gouvernement togolais
s’est doté de plusieurs instruments juridiques notamment: la politique
nationale pour l’équité et l’égalité de genre, la ratification de la convention
sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes
(CEDEF) et la mise en place des cellules focales genre dans les différentes
ministères pour veiller à l’intégration du genre et dans les politiques et
projets de leurs départements respectifs.
Pour
finir, la présidente de la cellule focale genre du ministère de la culture et
du tourisme, Mm DJAGBARE Ayim Patateng, a souligné que la notion du genre
aujourd’hui est mal comprise par plusieurs acteurs car la plupart des actions
menées dans ce sens sont exclusivement focalisées sur la femme et son
épanouissement, or cela prend équitablement en compte les hommes et les femmes
a t-elle ajouté. Elle définit « le genre » comme l’ensemble des interactions et
différentiations entre les hommes et les femmes produites par la société dans
laquelle ils vivent. C’est un concept qui a évolué sur plusieurs années et qui
revêt aujourd’hui différents aspects. Pour finir, la rencontre de ce jour
permet de mettre tous les acteurs du ministère de la culture et du tourisme au même
niveau d’information de compréhension sur la notion du genre.
14 janvier 2022
Monsieur Patrick Blandé, président dudit comité a situé leur démarche comme entrant dans le cadre de leur reconnaissance au ministère pour son engagement à leur côté dans la réussite de leur dernière édition. Ainsi la rencontre de ce jour est l’occasion pour eux de venir présenter les fruits de cette collaboration et présenter leurs vœux au ministre et à ses collaborateurs. All Music Awards qui est à sa 18eme édition constitue une vitrine pour honorer les artistes de la musique togolaise.
A cette occasion Santrinos Raphaël sacré meilleur artiste masculin de l’année, Senza, meilleure artiste
féminin et So bless de Shad du meilleur tube de l’année ont reçu leurs
attestations des mains du ministre. Ce dernier a rassuré les artistes du
soutien du gouvernement et leur a annoncé la transformation cette année du
fonds d’aide à la culture en fonds de développement culturel, ceci pour un
meilleur accompagnement du secteur de la culture.
10 janvier 2022
Celle-ci
est venue présenter à Monsieur le Ministre le Prix Sembene Ousmane qui lui a
été décerné à Dakar a l’occasion de la célébration de la journée internationale
de l’écrivain africain, le 07 novembre 2021. Le prix lui a été décerné pour son
roman « Rivales »
La
lauréate a été accompagnée par l’éditeur Monsieur Mawusse HEKA, directeur
général des éditions Awoudy.
Au
cours de l’entretien Monsieur le Ministre a présenté à la
lauréate les félicitations du
ministère ainsi que la fierté de la
Nation togolaise toute entière.
07 décembre 2021
La nouvelle du décès de l’artiste a été
rendue publique par son fils, Régis Abalo, le conseiller municipal Sotoboua 1
cité par nos confrères du journal communes-infos. Pour le moment la date des
obsèques de l’artiste n’est pas encore connue.
Une grosse perte pour la musique Togolaise. L’artiste
a eu des renommées grâce à son titre « Ngbozi ».
Nos sincères condoléances à la famille éplorée.
14 novembre 2021
Dans
un communiqué rendu public, vendredi 12 novembre 2021, le ministère de la
Culture et du Tourisme, a annoncé de nouvelles mesures restrictives devant
désormais régir l’organisation des activités culturelles en ces périodes de
fêtes de fin d’année. Périodes marquées par le contexte de la pendemie du
coronavirus.
Il
est également indiqué que toute demande d’autorisation relative à
l’organisation d’une activité culturelle doit mentionner l’effectif des
participants et être introduite huit (08) jours au moins avant la date de la
tenue de l’activité.
« La participation à toute activité culturelle est subordonnée à la présentation d’une preuve de vaccination contre la COVID-19 ou d’un test COVID-19 négatif (PCR de moins de 72 heures ou test antigénique payant sur place ou la veille) », recommande le ministère.
Quant
aux professionnels en résidence artistiques (résidence d’écriture ou de
création) ils sont priés de disposer d’une preuve de vaccination contre les
COVID-19 ou soumis au test antigénique payant sur place toutes les 72 heures.
Le
déploiement de dispositifs mobiles de vaccination à l’entrée des lieux dédiés
aux activités culturelles est requis pour la circonstance, souligne le
communiqué.
Les
acteurs culturels sont invités au strict respect de ces nouvelles mesures pour
se mettre à l’abri de la pandémie en ces périodes de fin d’années.
11 novembre 2021
C'est
la joie et la fête au Bénin avec ce retour des œuvres. Ce ne sont pas les seules œuvres pillées à
l’époque. Sur la question, les autorités béninoises affirment avoir amorcé à
travers cette récupération, un processus non-stop de récupération de leurs
œuvres restantes en Europe.
L'acte
de transfert des œuvres que la France restitue au Bénin a été signé ce mardi 9
novembre à l’Élysée en présence des présidents Emmanuel Macron et Patrice
Talon. Ces 26 pièces avaient été pillées en 1892 par le colonel Alfred Dodds
lors du sac du palais d’Abomey. Le roi Béhanzin sera fait quelque temps plus
tard prisonnier par les Français.
Les
trésors récupérés seront exposés au palais présidentiel pendant 03 mois. Mais avant,
ils vont être soumis à 02 mois « d’acclimatation », informe lemonde.fr. Après,
les œuvres seront gardées à l’ancien fort portugais de Ouidah et la maison du
gouverneur jusqu’à la construction d’un nouveau musée à Cotonou. Les Béninois
attendent avec grand enthousiasme ce retour des œuvres. Il sera sans doute
célébré dans tout le pays.
Cette
restitution s’inscrit dans un contexte de nouveau climat des relations entre la
France et l’Afrique que le président Macron veut plus égalitaire. En 2017, il
avait pris sur lui de restituer aux Africains, toutes leurs œuvres présentes en
France depuis des années.
27 octobre 2021
Quand
on parle de culture, on peut se référer au dépôt cumulatif de connaissances,
d’expériences, de croyances, de valeurs, d’attitudes, de significations, de
hiérarchies, de religion, de notions de temps, de relations spatiales, de
concepts de l’univers, d’objets matériels et de possessions acquis par un
groupe de personnes au cours des générations à travers l’effort individuel et
collectif. La compréhension de la
culture est en bref les systèmes de connaissances partagés par un groupe
relativement important de personnes. Dans son sens le plus large, la culture
est un comportement cultivé qui est la totalité de l’expérience acquise et
accumulée d’une personne qui est socialement transmise à travers les
générations.
C’est
dans cette compréhension de transmettre et de valoriser les cultures que le
Collège universitaire de Tangaza organise chaque année une semaine culturelle
au cours de laquelle sont présentées les cultures des étudiants présents au
Collège. Cette année 2021, la semaine culturelle s'est déroulée du 11 au 23
octobre. La nationalité togolaise fait
partie des nombreuses nationalités présentes à Tangaza University College à
Nairobi au Kenya. Au cours de la semaine culturelle, la communauté togolaise
présente dans le Collège composée principalement de religieux et religieuses a
présenté certaines des valeurs culturelles du Togo.
Le
point culminant de la semaine culturelle était le samedi 23 octobre où presque
toutes les nationalités de la famille Tangaza ont présenté certaines cultures.
Les togolais dans leur promotion des cultures du pays ont pu présenter dans le
temps qui leur est imparti, quelques danses traditionnelles du Togo à savoir :
la dance Kamu, Agbadja, Gazo, etc… et quelques plats comme Ayimolou, sauce
d’adémè (adémè dessi), Ablo, la pâte de maïs (akple) etc…
Dans
un esprit de solidarité et d’appartenance, les compatriotes togolais présents
au Kenya ont soutenu leurs frères et sœur de Tangaza afin de réussir la
journée. Ils ont apporté de nombreuses contributions qu’elles soient
financières, spirituelles, morales ou présentielles pour promouvoir les
cultures togolaises au Kenya. Parmi les nombreux soutiens, il y avait les
familles qui se sont sacrifiées pour préparer la nourriture pour la célébration
et aussi la présence physique du consul du Togo au Kenya Me. DEVOTSU Komi. Ce
fut vraiment un grand privilège pour la communauté togolaise de Tangaza d’avoir
le Consul parmi eux pour les soutenir et les encourager.
Après
la célébration il y a eu un court moment de partage pendant lequel le Consul
leur a donné quelques informations concernant les politiques d’immigration dans
le monde et comment il faut s’y prendre chaque fois que l’on arrive dans un
pays, ce qu’il convient de faire si le
séjour est supérieur à trois mois ; monsieur le Consul a utilisé le point 8 : «
Le titulaire du passeport doit, s’il se fixe à l’étranger, se faire
immatriculer au Consulat du Togo dans un délai de trois mois après son arrivée
dans la circonscription consulaire » du
passeport togolais pour expliquer l’importance de se faire inscrire auprès des
représentations diplomatiques de nos pays à l’étranger.
C’est
avec gratitude que le Frère Joseph Kokuvi ATSOU, missionnaire Combonien qui est
l’actuel président des religieux togolais au Kenya et aussi le président par
intérim de l’Association de Togolais vivant au Kenya (ATK) a remercié le Consul
pour sa présence et son soutien. Il a également remercié tous ceux qui ont
contribué au succès de la célébration.
Dans
un esprit de joie et de fraternité, la célébration s’est terminée avec l’espoir
de se retrouver l’année prochaine.
Il faut souligner que la République Togolaise a ouvert son Consulat Honoraire en République Kenyane il y a juste un peu plus d'un mois, c’est-à-dire le 8 septembre 2021. Basée à Nairobi, cette représentation diplomatique dirigée par Me. DEVOTSU Komi constitue un pont entre la diaspora et le Togo. Elle dispose d’un site web dédié (https://togoconsulatekenya.co.ke/) qui offre plusieurs services sur l’immigration au Kenya, l’investissement de la diaspora...
18 octobre 2021
Ceci,
en raison de la pandémie de Covid-19, et “dans le souci permanent de garantir à
toutes et à tous, une participation sécurisée, fructueuse et pleine de succès”.
Pour
les acteurs déjà inscrits, nationaux comme étrangers, des dispositions sont
prises pour garantir le respect et les droits rattachés à leurs inscriptions,
informe le comité.
Le
MIATO, organisé conjointement par le gouvernement et les chambres régionales de
métier, est une manifestation foraine biennale qui vise à valoriser
l’artisanat, promouvoir la consommation locale, et mener des réflexions sur les
performances de ce secteur qui contribue significativement à la richesse
nationale.
Sa
première édition, tenue en 2019, avait regroupé plus de 150 000 personnes à
Lomé, parmi lesquels des exposants, des visiteurs, des officiels et autres
acteurs de la société civile.
29 septembre 2021
En effet, la célébration officielle à l'échelle mondiale de cette journée étant tournante sur tous les continents, la Côte d'ivoire a eu l'honneur d'organiser les activités de cette année.
Le Togo y est représenté par son ministre chargé du tourisme accompagné d'une forte délégation de techniciens. Il ont pris part à toutes les activités prévues à savoir la réunion des ministres du tourisme du monde, la réunion des experts, les rencontres B to B puis la réunion des ministres africains.
Pour les rencontres B2B le ministre de la culture et du tourisme du Togo a mis en avant les atouts du Togo que sont essentiellement la sécurité, la stabilité, un climat des affaires incitatif et exceptionnel dans la sous région, l'existence d'un département ministériel consacré à la promotion des investissements, l'existence d'infrastructures de pointe en matière de transport, véritables hubs logistiques tels que le port en eau profonde et un aéroport de classe internationale, en plus des potentialités naturelles et culturelles diversifiées du pays. Le Dr Lamadokou a fait part de la disponibilité du Togo a accueillir des investisseurs dans l'hôtellerie, le tourisme balnéaire, l'écotourisme et le tourisme patrimonial.
Pour la réunion des ministres africains du tourisme, le Togo a partagé ses expériences réussies en matière de gestion de la crise sanitaire actuelle notamment en mettant en avant les efforts consentis autour de la triptyque riposte, résilience et relance des activités. Sur demande de ses homologues, il a expliqué la stratégie vaccinale du pays reconnue par tous comme un véritable succès en Afrique. A cet effet, les ministres africains du tourisme ont vivement souhaité et recommandé que le Togo propose une stratégie collégiale de vaccination pour les pays africains qui sera exposée à la prochaine session de l'organisation mondiale du tourisme à Marrakech en fin d'année, car la seule et unique solution à la pandémie afin de relancer le secteur touristique demeure pour l'instant la vaccination.
Cette rencontre a été capitale pour les pays africains qui comptent désormais mutualiser leurs efforts pour renforcer la résilience et relancer le secteur.
27 septembre 2021
Instituée en 1979, la JMT offre aux Etats membres de l’OMT, l’occasion de mettre en relief, à travers des manifestations commémoratives, l’évolution sans cesse croissante du secteur touristique et sa contribution au développement social, politique et économique. L’édition 2021, placée sous le thème « Tourisme et croissance inclusive », dans un contexte éprouvant de crise sanitaire, se veut non seulement une apologie de la résilience du secteur touristique, mais également un bilan de sa contribution aux politiques économiques.
Le droit au voyage étant un droit universel et créateur de richesses, le tourisme qui en est une finalité doit être et profitable à tous. Malencontreusement, il n’en est pas ainsi pour ces deux dernières années.
MESSAGE DU MINISTRE DE LA CULTURE ET DU TOURISME
Mesdames, Messieurs,
Le 27 septembre de chaque année, le monde entier célèbre la Journée Mondiale du Tourisme (JMT). Le Togo, à l’instar des autres Etats membres de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), célèbre ce lundi pour la 42ème fois consécutive, cette journée.
Instituée en 1979, la JMT offre à l’Organisation Mondiale du Tourisme et à ses Etats membres, l’occasion de mettre en relief, à travers des manifestations commémoratives, l’évolution sans cesse croissante du secteur touristique et sa contribution au développement social, politique et économique. L’édition 2021, placée sous le thème « Tourisme et croissance inclusive », dans un contexte de crise sanitaire éprouvant, se veut ainsi une apologie de la résilience du secteur touristique, mais également un bilan de sa contribution aux politiques économiques.
Le droit au voyage étant un droit universel et créateur de richesses, le tourisme qui en est une finalité doit non seulement être accessible à tous mais également profiter à tous. Malencontreusement, il n’en est rien ces deux dernières années.
En effet, la pandémie à COVID-19 a lourdement ébranlé le secteur, le réduisant à sa portion congrue. La vitesse de propagation et de contamination de la maladie a été telle qu’après les première et deuxième vagues de contamination, près de 3 milliards de personnes ont été confinées, créant un vaste mouvement national et international de désorganisation. Depuis lors, le secteur touristique bat de l’aile et peine à redémarrer proprement dans tous les pays.
Sa relance, tant souhaitée par les promoteurs et les organismes publics compétents, concourra sans l’ombre d’un doute, à pérenniser sa contribution à la croissance inclusive.
Mesdames, Messieurs,
L’OMT, cadre institutionnel de célébration de la JMT, reste un organisme des nations unies oeuvrant profusément à l’atteinte des objectifs mondiaux. Aussi, le thème de l’édition 2021 n’est pas sans s’inscrire dans la dynamique des Objectifs de Développement Durable, notamment l’ODD 16, se rapportant à la promotion des sociétés justes, paisibles et inclusives, vectrices de paix, de solidarité et de cohésion sociale.
C’est dire donc que l’importance du tourisme est de plus en plus admise au plus haut niveau politique. En effet, l’OMT travaille avec les gouvernements pour que le tourisme interne et international soient inclusifs et tiennent compte des besoins et des aspirations du large éventail des parties prenantes. Aussi la Journée Mondiale du Tourisme 2021, est-elle l’occasion pour les gouvernants, de réaffirmer ou renouveler leur engagement à faire du tourisme un instrument de croissance inclusive. L’exploitation du potentiel de l’écosystème touristique et de sa vaste chaîne de valeur ; l’accès aux formations en tourisme ; le renforcement continu des capacités des professionnels du secteur ; la facilitation des investissements dans le tourisme, sont autant d’engagements qui militent en faveur d’une croissance plus inclusive et durable.
En supplément à tout ce qui
précède, l’occasion est bien favorable pour évoquer les statistiques qui
mettent en lumière la crise qui affecte le secteur.
D’après les dernières données de
l’OMT, le tourisme a enregistré en 2020 les plus mauvais résultats de son
histoire. À l’échelle mondiale, les destinations ont reçu 1 milliard d’arrivées
internationales en moins par rapport à l’année précédente. Les arrivées
internationales ont pratiquement chuté de 74%.
Tel que le révèle le dernier numéro
du Baromètre de l’OMT, cette mise à l’arrêt des voyages internationaux
représente une perte de recettes d’exportation estimée à 1 300 milliards de
dollars.
Sur le plan national, les statistiques
du tourisme ne sont pas moins désastreuses. On en connait du reste les données.
Les arrivées de touristes sont estimées à 481.706 en 2020 contre 946.376 en
2019, soit une baisse de 49,10%. S’agissant des recettes, le Togo a enregistré
19 milliards de FCFA en 2020 contre 53 milliards de FCFA en 2019, soit une
baisse de 64%.
Au reste, on retiendra que partout
dans le monde, la viabilité du secteur reste toujours éprouvée par la
persistance de la pandémie qui commande la mise en place de restrictions plus
sévères sur les voyages. Dans ce cas, la relance effective et complète du
secteur dépendra du déploiement et de l’adhésion des populations au vaccin
contre la COVID-19.
Mesdames et Messieurs,
Au Togo, le gouvernement, sous la houlette du Chef de l’Etat, s’est résolument engagé dans le développement et la promotion du secteur touristique pour une croissance inclusive. Il s’évertue à faire du tourisme un secteur porteur d'emplois et de revenus. L’adoption de la politique nationale du tourisme en 2011 ; la validation du plan directeur de développement et d’aménagement touristique en 2014 ; l'actualisation des textes devant réglementer le secteur du tourisme ; l'adoption de la loi portant sur l’aménagement du littoral ; la rénovation et la mise à niveau des établissements d’hébergement et de tourisme ; l’aménagement du site de la cascade de Womé et du site des hauts fourneaux de Nangbani ; la validation des études de faisabilité du site écotouristique d’Akébou et du site historique de Kamina ; constituent des projets fondamentaux pour atteindre les objectifs du projet prioritaire 19 de la Feuille de route gouvernementale qui est « la création au Togo d’une offre touristique de loisirs à destination des touristes nationaux et de la sous-région ».
Outre ces actions, le gouvernement ne ménage aucun effort pour attirer les investisseurs touristiques dans l’optique de faire du Togo un pays touristique par excellence. Toutefois, il faut reconnaître que beaucoup reste à faire dans ce domaine et le gouvernement s’y attèle avec ferveur.
L’une des préoccupations majeures, au cœur de notre politique touristique, reste bel et bien le développement et la promotion du tourisme intérieur, c’est-à-dire la découverte des attraits touristiques du Togo par les Togolais.
Aujourd’hui, la consolidation du tourisme intérieur implique une certaine démocratisation du tourisme pour le mettre à la portée du plus grand nombre. Pour y arriver sans coup férir, il nous faudra bousculer les habitudes et les certitudes. L’appel est donc lancé à tous les nationaux ou à tous ceux qui résident sur le territoire togolais, à saisir autant que faire se peut, toutes les occasions pour voyager et découvrir le Togo dans toute sa dimension naturelle et culturelle.
À ce propos, mon département apprécie et encourage l’organisation par les établissements scolaires, les sociétés et autres institutions, d’excursions et de circuits touristiques pour la découverte des attraits de notre pays. Il renouvelle par ce biais son engagement à accompagner ces différents promoteurs.
Je tiens ici à féliciter les opérateurs touristiques nationaux pour leur engagement aux côtés de l’État dans le développement et la promotion du tourisme. Le gouvernement apprécie à leur juste valeur tous les investissements qu’ils opèrent pour agrandir le réceptacle des établissements hôteliers et de loisirs sur toute l’étendue du territoire.
Le gouvernement n’ignore donc pas la situation difficile que traversent les promoteurs d’établissement hôteliers dans ce contexte de crise sanitaire où les mesures d’accompagnement, ne pourront pas tout régler. La seule lueur d’espoir, pour des lendemains meilleurs, se trouve être l’immunité collective que les vaccinations permettront assurément d’atteindre.
Mesdames et Messieurs,
Je ne saurai terminer ces notes sans remercier nos partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent malgré les difficultés inhérentes à la crise sanitaire. Enfin, retenons que chaque fois que nous voyageons, nous participons à une dynamique mondiale capable d’induire des changements positifs dans notre environnement mais aussi pour toute l’humanité.
Bonne célébration à tous et à
chacun !
Je vous remercie.
22 septembre 2021
Assemblée nationale : le Togo se dote enfin d’un code du cinéma et de l’image animée très compétitif
La nouveauté
est que, ce code du cinéma et de l'image animée (227 articles répartis en 10
titres) prévoit la création du centre national du cinéma et de l'image animée
pour rendre plus compétitive l’industrie cinématographique au Togo. Il s’agit d’un
organisme public national doté de la personnalité morale et de l’autonomie
financière.
L’adoption
de cette loi qui ouvre une nouvelle ère, s’est déroulée en présence du ministre
de la culture et du tourisme, Kossi Gbényo Lamadokou, commissaire du
gouvernement, des promoteurs et réalisateurs du septième art.
En effet,
la promotion des industries culturelles en général et du cinéma en particulier
peine à être concrétisée, en dépit de nombreux efforts du gouvernement, faute
d’un cadre juridique approprié.
Cette
loi est donc une grande nouveauté dans l'arsenal juridique togolais. Elle
ambitionne de protéger la créativité des acteurs, des artistes et de toute personne
impliquée dans l'acte de création cinématographique. Il s’agit, de doter le
secteur du cinéma d’un cadre juridique et économique dynamique, attrayant pour
être en phase avec la politique culturelle et le plan stratégique de l’action
culturelle couvrant la période 2014-2024 adoptés en mars 2011.
Le
ministre de la culture et du tourisme, Kossi Gbényo Lamadokou, a témoigné sa
gratitude à la Représentation nationale pour sa disponibilité, laquelle a
permis d’adopter cette loi qui a vocation à régir le code du cinéma et de
l’image animée.
« En
permettant à notre pays de se doter de ce code, vous venez de concrétiser la
volonté des plus hautes autorités du pays sous le leadership du Chef de l’Etat,
Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, de faire de ce secteur, une
véritable industrie culturelle, un catalyseur qui permettra notamment, aux
cinéastes de s’extérioriser tant au plan national qu’international. Nous
saluons la contribution pertinente des députés depuis l’étude jusqu’à
l’adoption de cette loi ».
Pour
la Présidente de l’Assemblée nationale, le projet de loi adopté inaugure un
nouveau départ pour le cinéma et l’image animée.
«
Une industrie cinématographique dynamique et performante ne peut que contribuer
au raffermissement de la cohésion nationale, de la paix et de la sécurité dans
notre pays, épine dorsale de la vision du Président de la République, Son
Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé. J’ose espérer que l’adoption du
présent projet de loi ouvre une nouvelle ère aux promoteurs et réalisateurs du
septième art afin de tirer meilleur profit de l’industrie cinématographie
togolaise ».